Les dons des Français en hausse en 2015

Les associations d'aide à l'enfance sont les premières à bénéficier de cette générosité.
Les associations d'aide à l'enfance sont les premières à bénéficier de cette générosité. © AFP
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Carole Ferry , modifié à
C'est en fin d'année que les Français donnent le plus, détaille une étude. 41% des dons se font sur les trois derniers mois de l'année dont la moitié en décembre.
INFO EUROPE 1

Les Français sont généreux. Malgré le contexte économique, les dons sont en légère en hausse en 2015 par rapport à l'année précédente, détaille une enquête révélée lundi par Europe 1. Les dons moyens s'élèvent à 440 euros par an. 

41% des dons en fin d'année. C'est en fin d'année que les Français donnent le plus. 41% des dons se font sur les trois derniers mois de l'année dont la moitié au mois de décembre.

Les enfants et la cause animale. Les associations d'aide à l'enfance sont les premières à bénéficier de cette générosité. Mais les dons concernent aussi la recherche médicale et la lutte contre l'exclusion. Toutefois les moins de 35 ans choisissent de soutenir d'autres causes, comme la protection des animaux ou de venir en aide aux victimes des conflits.

Des dons plus ponctuels chez les jeunes. Et la différence générationnelle porte aussi sur la fréquence de leurs dons. Ceux des jeunes sont plus ponctuels, ils se font en ligne ou en liquides, et s'adressent à différentes associations. Les plus de 60 ans préfèrent le prélèvement automatique, avec des dons effectués un peu tous les mois et toujours à la même oeuvre de charité. 

"Un shoot de bonheur". "Le don qui rend le plus heureux est celui que l'on fait lorsque l'on est pleinement conscient. C'est celui qui épouse nos valeurs ou le don qui répond à une émotion profonde très forte que l'on vient de ressentir face à des images par exemple", constate Mickaël Mangot, spécialiste des effets de l’économie sur le bonheur sur Europe 1. "Alors que le prélèvement automatique, on l'oublie et le 5 du mois quand le versement part vers l'association, il n'y a plus de 'shoot de bonheur' pour le donateur car il n'en n'a plus conscience." Reste que les associations préfèrent le prélèvement automatique, bien plus rassurant pour leur équilibre financier. Et leur problématique est justement aujourd'hui de renouveler la génération des donateurs réguliers.