Bordeaux a été le théâtre de violents affrontements entre policiers et manifestants le week-end dernier, lors de "l'acte 4" des "gilets jaunes". Et malgré les annonces d'Emmanuel Macron pour tenter d'apaiser la crise, lundi soir, rien ne permet d'exclure une nouvelle journée de mobilisation ce week-end.
Après l'attentat de Strasbourg, un "gilet jaune" propose de "changer de méthode"
De quoi inquiéter les forces de l'ordre, notamment après l'attentat de Strasbourg survenu mardi soir, poussant les autorités à hisser le plan Vigipirate au niveau "urgence attentat". A Bordeaux, la sécurité a été renforcée, notamment sur le marché de Noël.
Dans ce contexte de tension extrême, Didier Lallement, le préfet de la Gironde, a lancé un appel à la raison, jeudi matin sur Europe 1 : "Laissez-nous faire notre métier. Notre métier, c'est de lutter contre le terrorisme, c'est de lutter contre la délinquance. Laissez-nous protéger, les femmes, les enfants, les familles et les hommes qui se battent pour travailler et pour vivre normalement dans la cité."
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"Franchement, nous avons autre chose à faire, vu le niveau de menace, que faire des services d'ordre à n'en plus finir contre des gens qui viennent casser", poursuit-il. Cette tentative d'apaisement est motivée par le fait "que ce qu'il s'est passé les week-ends précédents n'était pas des manifestations déclarées", explique le préfet.