Drone "RapidEagle" 1:26
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William Molinié , modifié à
Alors que Gérald Darmanin a présenté lundi un plan pour sécuriser la flamme olympique lors de son parcours en France, la sécurité se renforce à l'approche de l'événement sportif. Et pour cela, un nouveau drone anti-drone va être déployé par l'armée. Une sorte d’araignée volante qui peut capturer des engins suspects.

Une bulle de sécurité de 100 policiers et gendarmes autour de la flamme olympique. C’est le plan qu’a présenté Gérald Darmanin, lundi, pour sécuriser la torche lors de son parcours en France, de Marseille à Paris. Cette unité de force mobile sera positionnée à l’avant et à l’arrière du convoi. Les Jeux olympiques seront donc sous très haute sécurité. La menace pouvant aussi venir des airs, l’armée va déployer un nouveau drone anti-drone. Une sorte d’araignée volante qui peut capturer des engins suspects.

Huit exemplaires livrés à l'armée française

"RapidEagle", c’est son nom. "Aigle Rapide", en français, se présente sous la forme d’un drone de six kilos à l’allure futuriste. Il est muni de deux longues pattes reliées par un filet. D'une envergure d'1,20 mètre et d'une vitesse allant jusqu'à 100 km/h, cet aéronef est capable de capturer en vol un autre drone du même poids et de le ramener sur la terre ferme. Une solution qui n’existait pas jusqu’à présent et qui permet d’écarter le risque de chute par exemple au-dessus d’une foule. L’engin a été conçu et développé par le groupe français Thales.

Selon les informations d’Europe 1, il sera en mesure de fondre sur ses proies dès cet été. Il lui reste encore quelques tests de vérification et de qualification à valider, mais, de source militaire, on est plutôt confiant. Ce système de drone anti-drone a même été présenté la semaine dernière à Emmanuel Macron. Huit exemplaires devraient être livrés à l’armée française ces prochaines semaines pour une première mise en service à la veille du début des Jeux olympiques.