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Louise Sallé / Crédits photo : PHILIPPE HUGUEN / AFP
Emmanuel Macron a précisé ce mercredi, dans une interview parue dans le magazine "Elle", la forme que prendra le futur "congé de naissance". Il entrera en vigueur en août 2025. L’objectif : instaurer un congé plus court mais mieux rémunéré pour remplacer l’actuel "congé parental". Mais certains parents risquent de regretter l’ancien dispositif.

Le congé parental fait peau neuve. En août 2025, il prendra la forme d'un "congé de naissance". Ce dernier peut se cumuler avec le congé maternité et paternité, qui eux restent inchangés… Il peut être pris à la fois par le père et par la mère, pour une durée de trois mois chacun, indemnisé à hauteur de 50% du salaire, sans dépasser un plafond de 1.900 euros.

"Il ne faut pas supprimer le congé actuel"

Mais Michel Villac, ex-président du Haut conseil de la famille, regrette que ce nouveau système - bienvenu car mieux rémunéré -, remplace l’ancien : "Il faut mettre en place ce congé, mais il ne faut pas supprimer le congé actuel. Il y a plein de gens qui prennent encore le congé parental. Ça représente en tout un couple sur cinq. Donc ce n'est pas tout à fait négligeable".

"Ce sont des familles dans lesquelles il y a un projet où les parents veulent rester pendant les trois premières années de l'enfant auprès de lui. Et il n'y a pas de raison de dire à ces gens-là, c'est fini, vous n'aurez plus droit à rien", complète-t-il. Ce congé parental, voué à disparaître, donc, est rémunéré près de 400 euros par mois. Un rapport d'information présenté fin 2023 par une députée socialiste et une députée Renaissance, recommandait, lui, de créer un "congé parental d'un an". Rémunéré à hauteur de "67% du salaire". C’est loin d’être l’option retenue par Emmanuel Macron.