L'armée de terre lance une nouvelle grande campagne de recrutement

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Aude Leroy édité par Léa Leostic

L’armée de terre lance une campagne pour recruter 16.00 jeunes par an et ainsi compenser les départs à la retraite et les démissions. L’armée va s’appuyer sur des spots très courts, diffusés sur les réseaux sociaux, pour viser tout particulièrement les jeunes et leur montrer la réalité du terrain.

L'armée de terre doit recruter 16.000 jeunes par an, pour compenser notamment les départs à la retraite et les démissions. Cette campagne de recrutement revient tous les quatre ans, mais cette fois, un effort "stratégique" a été fait pour coller aux habitudes des jeunes Français.

80 clips vidéos

La nouvelle campagne est plus massive et va se décliner en 80 clips vidéos. C’est cinq fois plus que la fois précédente, mais surtout l’armée a voulu donner un coup de jeune à sa campagne. Terminées, les belles images léchées, façon Hollywood, avec des soldats en action, en entraînement ou en opération extérieure. Cette fois-ci, les images sont tournées avec une lumière naturelle et mettent l'accent sur les détails de la vie du soldat, du combattant. Les clips ont été tournés au sein des régiments, lors de séances collectives de sport ou d’entraînements.

Des vidéos ciblées et personnalisées

Les clips sont très courts, entre six et dix secondes, ultra-personnalisés et ultra-ciblés. Ils apparaîtront sur les réseaux sociaux, consultés par les jeunes, en fonction de leur navigation sur internet. Par exemple, une jeune femme, aimant le sport, verra arriver un clip sur les activités physiques au sein de l'Armée de terre.

30% des recrues quittent l'armée dans les six premiers mois

L'objectif, c'est le réalisme et l'immersion, pour éviter le décalage parfois violent ressenti par les nouvelles recrues entre ce qui leur a été présenté dans les vidéos et la réalité du terrain. Aujourd'hui, 30% d'entre elles quittent l'armée de terre dans les six premiers mois.

En 2020, il pourrait manquer un peu moins de 2.000 recrutements sur les 16.000 visés, liés au confinement et puis aux exigences sanitaires imposées par le Covid-19.