La CFDT-Cheminots avait déposé un préavis de grève reconductible, le 21 novembre, en attendant "des engagements clairs" du gouvernement. 1:20
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Olivier Samain, édité par Ugo Pascolo , modifié à
La CFDT a appelé ses troupes à cesser le travail dès le 4 décembre au soir, mais le syndicat ne se joint pas au "mur" du 5 décembre pour autant, explique sur Europe 1 Didier Aubert, le secrétaire général de la fédération CFDT Cheminots.

Après de nombreuses autres organisations syndicales, la CFDT Cheminots appelle à son tour à la grève du 5 décembre. Une décision prise lundi en début d’après-midi à l’issue d’une conférence téléphonique avec l’ensemble des régions motivée par le manque de "nouvelles depuis vendredi", indique au micro d'Europe 1 Didier Aubert, le secrétaire général de la fédération CFDT Cheminots. 

Un appel à la grève...

"Manifestement, le gouvernement veut payer pour voir ce qu'il y a dans le jeu, donc c'est le choix de la mobilisation plutôt que de la négociation en amont, ce qui est dommageable", regrette le syndicaliste. "On appelle donc à la grève dès le 4 au soir, pour un préavis reconductible".

Pour autant, comme l'explique à Europe 1 Didier Aubert, la CFDT ne rejoint pas les autres organisations syndicales : "La CFDT a ses propres revendications, ce n'est pas un appel contre la réforme des retraites, c'est un appel sur la base des revendications CDFT qui visent à rassurer les cheminots par rapport à une réforme qui peut remettre en causer les régimes spéciaux". 

...mais pas de cause commune

"Ce n'est pas la même base de revendications que les autres", ajoute-t-il. Avant de conclure : "Nous avons une date commune, mais nous avons notre préavis de grève propre, et nous négocierons sur les bases des revendications de la CFDT."