Clarisse Agbégnénou 1:53
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avec AFP / Crédit photo : AGENCE KMSP / KMSP / KMSP VIA AFP , modifié à
Ce lundi, le comité olympique français a dévoilé quelques mesure dérogatoires pour les sportives pendant les Jeux olympiques de Paris 2024 après une demande formulée publiquement par la judokate Clarisse Agbégnénou, qualifiée pour les JO, et mère d'une petite fille.

Des chambres dans un hôtel près du village olympique à Saint-Denis pour les sportives françaises qui allaitent leur enfant et ne peuvent pas dormir au sacro-saint village : le comité olympique français a dévoilé lundi quelques mesures dérogatoires pour les sportives pendant les Jeux olympiques de Paris 2024. La demande avait été formulée publiquement par la judokate Clarisse Agbégnénou, qualifiée pour les JO, et mère d'une petite fille.

Espace famille de 100 mètres carrés

Astrid Guyart, secrétaire générale du comité olympique français (CNOSF), a rappelé lundi la règle au village olympique qui est que les enfants ne peuvent pas y dormir. Ils peuvent éventuellement y être "invités" en journée mais généralement les "pass invités sont très restreints" et souvent dédiés au staff médical ou sportif, a-t-elle précisé. Par conséquent a été décidé de pouvoir proposer un logement à l'hôtel Pleyel, situé à quelques centaines de mètres du village olympique à Saint-Denis, pour les mères qui allaitent leur enfant et ainsi offrir "les meilleures conditions d'équilibre" aux compétitrices et "prendre en compte la parentalité", y compris les pères, a expliqué Astrid Guyart au cours d'une conférence de presse.

Il y aura aussi dans cet hôtel, qui est sur le point d'ouvrir, "un espace famille de 100 mètres carrés" où les parents pourront passer du temps avec leurs enfants quel que soit leur âge. Ce dispositif débutera à compter de l'ouverture du village olympique le 18 juillet 2024. "C'est inédit et c'est quelque chose qu'on veut pérenne, que ce ne soit pas une bulle parce que c'est les JO de Paris", a martelé Astrid Guyart, aussi présidente de la commission des athlètes.

Un système pour les Jeux paralympiques

Pour l'instant, cela représente un coût de "40.000 euros" pour le comité olympique français qui organise tout le dispositif, mais ne peut pas dire précisément combien d'athlètes seront concernées in fine. "Ce sont des mesures dérogatoires, car sortir du village c'est aussi sortir du cœur des JO", a expliqué de son côté Marie-Amélie Le Fur, présidente du comité paralympique français.

Pour les Jeux paralympiques, le système n'est pas tout à fait le même. Il y aura, déjà prévu de longue date, la possibilité de pouvoir voir la famille au sein du club France. Les parents d'enfants de moins d'un an pourront les voir au village en journée en bénéficiant d'un pass et le comité paralympique étudiera les demandes de logement à l'hôtel, notamment dans le cas d'une mère qui souhaite allaiter son enfant. "Je suis rassurée et je prépare les JO dans de bonnes conditions", a commenté Manon Genest, para athlète qualifiée pour le saut en longueur, lors de cette conférence de presse.