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Louise Sallé // Crédit photo : ARNAUD LE VU / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP , modifié à
Le ministre de la Santé et la ministre des Sports ont coprésidé un comité de pilotage dédié à la préparation des JO sur le plan sanitaire. La France est-elle prête à soigner les millions de touristes qui viennent assister aux épreuves ? Car avec une telle densité de population, les risques d'infections ne sont pas à prendre à la légère. 

L'heure n'est heureusement plus à la bulle sanitaire des Jeux olympiques de Tokyo de 2021. Mais le risque épidémique est à surveiller de près. Les experts et les centres de références sont mobilisés pendant les épreuves, pour lancer, si un cluster se déclare, des batteries de tests, analyser des échantillons en laboratoires dans l'heure qui suit leur arriver et organiser des mises en quarantaine. Si le Covid n'est pas le virus qui inquiète le plus, il faut rester vigilant sur plusieurs fronts, explique Bruno Lina, virologue au CHU de Lyon.

Les hôpitaux se préparent à accueillir du monde

"La plupart des épidémies ont lieu plutôt pendant l'hiver. On a un certain nombre de personnes qui vont venir de l'hémisphère sud, ils viennent de leur hiver pour aller dans notre été. Donc il y aura peut-être quelques risques d'introductions de ces virus. On est dans une période estivale où il y aura éventuellement une circulation importante de moustiques qui sont responsables de maladie comme la dengue. Donc c'est une surveillance plutôt diffuse qu'il faudra mettre en place". 

Pour lutter contre la dengue, des pièges à moustiques tigres sont installés cette semaine dans la marina de Marseille, où se dérouleront les épreuves de voile. Le risque de gastro-entérite est également surveillé. Les hôpitaux se préparent à accueillir du monde, plus de lits seront ouverts dans certains services, et le nombre de soignants "en veille" sera augmenté, c'est-à-dire qu'ils pourront être rappelés depuis leur lieu de vacances en cas de besoin.