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Océane Théard, édité par Manon Fossat
Depuis ce lundi matin, les élèves de Terminale sont convoqués pour le grand oral, une épreuve inédite du baccalauréat nouvelle formule, dont la préparation a pâti de la crise sanitaire du Covid-19. Ils sont en effet plus de 525.000 à être convoqués entre lundi et le 2 juillet pour vingt minutes de présentation et d'échanges avec un jury.
REPORTAGE

L'épreuve était redoutée par les futurs bacheliers, bien plus que celle de philosophie. A partir de ce lundi matin, un demi million de lycéens sont invités à passer le grand oral du baccalauréat. Après cinq minutes de présentation orale sur une ou deux matières préparées à l'avance, suivie d'un entretien de 20 minutes avec un jury, les premiers lycéens soufflent enfin. Car c'est une grande première pour les candidats, mais aussi pour les enseignants.

"Une année mouvementée"

À la sortie, les sentiments sont assez mitigés. Impossible pour les futurs bacheliers, même après quelques oraux blancs, de savoir s'ils ont réussi leur épreuve ou non. C'est le cas de Ramez, 19 ans, élève en filière sciences et technologies du management et de la gestion. Il passait son grand oral dans le 16ème arrondissement de Paris. "J'ai choisi une matière qui s'appelle gestion et finance. Je pense que ça a été, mais je ne sais pas exactement ce qu'il va se passer maintenant", reconnaît le jeune homme. "C'est vrai que c'était compliqué cette histoire de grand oral avec le confinement. L'année a été assez mouvementée", poursuit-il.

Pour lui, aucun stress avant l'épreuve. "En fait, je suis arrivé, j'ai parlé pendant 20 minutes et je rentre chez moi. Ça y est, j'ai fini mes épreuves, je suis tranquille. Mon programme maintenant ça va être de trouver une école pour faire une alternance l'année prochaine", explique Ramez. Ce n'est pas le cas de tous. De nombreux bacheliers vont encore avoir le nez dans leurs fiches de révisions, car les épreuves vont se poursuivre pendant une dizaine de jours.