INFO EUROPE 1 - Gérald Darmanin s’apprête à dissoudre La Citadelle, une association identitaire lilloise

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin va demander la dissolution de l’association identitaire lilloise La Citadelle.
Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin va demander la dissolution de l’association identitaire lilloise La Citadelle. © Xose Bouzas / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
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Jean-Baptiste Marty / Crédits photo : Xose Bouzas / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP , modifié à
Selon les informations d’Europe 1, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin va demander la dissolution de l’association identitaire lilloise La Citadelle. "La mise en œuvre d’une idéologie xénophobe" et "l’incitation à la haine et à la violence" sont notamment reprochés à l’organisation.

Gérald Darmanin poursuit son entreprise de dissolution des associations d’ultradroite. Selon les informations d’Europe 1, le ministre de l’Intérieur a l’intention de dissoudre l’association lilloise identitaire "La Citadelle", une dissolution qui interviendrait quelques jours après celle de la Division Martel, un groupuscule d’ultradroite mis en cause dans l’expédition punitive menée à Romans-sur-Isère après la mort de Thomas, en marge d'une fête dans le village de Crépol dans la Drôme.

Publications xénophobes sur les réseaux sociaux

Toujours selon les informations d’Europe 1, une lettre d’information a été transmise à Aurélien Verhassel, le président de l’association La Citadelle, pour l’informer de cette volonté de dissolution. Le ministre de l’Intérieur reproche à l’association les publications récurrentes à caractère xénophobe sur les réseaux sociaux ainsi que l’incitation à la haine et à la violence.

Aurélien Verhassel et les membres de son association sont aussi soupçonnés d’entretenir des liens étroits avec des groupuscules ou des individus qui défendent une idéologie appelant à la discrimination et à la violence. Un bar, du même nom que le groupuscule, et tenu par le président de l’association, est au cœur d’une controverse à Lille. Une fermeture partielle avait été ordonnée en février dernier par le préfet du Nord, avant finalement d’être rouvert par la justice.