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Alain Acco , modifié à
La clé USB retrouvée dans le bureau de Mickaël Harpon à la préfecture de police, contenant des éléments qui alimentent les spéculations, était toujours en cours d'analyse

La clé USB trouvée dans le bureau de Mickael Harpon est toujours en cours d'exploitation au siège de la PJ parisienne. Plusieurs dizaines d'enquêteurs ont encore travaillé toute la nuit sur les milliers de documents contenus dans cette clé de travail de 64 gigas, qui inquiète tant les policiers. Ce qui est rassurant, c'est qu'a priori, le contenu de cette clé USB n'a pas été transféré à l'extérieur de la préfecture. Et qu'on n'a pas trouvé, non plus, de données sensibles à son domicile.

La clé USB n'a pas été connectée à d'autres ordinateurs que ceux de son service. A ce stade, les experts informatiques n'ont trouvé aucune trace de connexion suspecte, ni dans un sens ni dans l'autre. En clair, cela signifie que les vidéos de décapitation enregistrées sur cette clé USB n'ont pas été téléchargées par Mickael Harpon sur un site internet. Elles proviennent des ordinateurs de la direction du renseignement dont il assurait la maintenance...

Plus important, encore - surtout pour les fonctionnaires inquiets pour leur sécurité - cette clé USB n'a pas été connectée à d'autres ordinateurs que ceux de son service. Elle n'a pas été branchée, par exemple, sur l'ordinateur personnel du tueur à Gonesse. Cela signifie, donc, que les noms et adresses de policiers, contenus dans cette clé, ne sont pas sortis du bureau où elle a été retrouvée. C'est un premier et réel motif de soulagement. D'autant que, selon nos informations, sur les autres supports informatiques saisis à son domicile, les enquêteurs n'ont découvert, pour l'heure, aucune donnée sensible