L'onde de choc atteint l'ensemble du monde médical. Une infirmière de 37 ans est décédée et une secrétaire médicale a été blessée lundi à l'hôpital de Reims lors d'une agression au couteau lundi. À la demande du ministre de la Santé, François Braun, une minute de silence sera respectée aujourd'hui dans tous les hôpitaux de France.
L'assaillant, toujours en garde à vue, fait l'objet d'une enquête pour assassinat et tentative d'assassinat. Atteint de troubles psychiatriques sévères, la question de son irresponsabilité pénale est soulevée. Une question qui résonne au vu du passé criminel de cet homme de 59 ans.
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Le suspect doit passer devant une commission pour statuer sur irresponsabilité pénale
À quatre jours près, les deux victimes auraient pu échapper à cette attaque. Car vendredi prochain, cet homme passera devant une commission pour statuer sur son irresponsabilité pénale dans une affaire de violence avec arme qui remonte à... 2017.
À l'époque, il avait déjà blessé au couteau quatre soignants dans un établissement spécialisé accueillant des personnes souffrant de problèmes psychiques. Mis en examen pour violences aggravées, il n'est pas placé sous contrôle judiciaire et reste en liberté jusqu'à lundi, où il poignarde deux personnes. Était-il responsable de ses actes en 2017 ? Doit-il faire l'objet de mesures d'enfermement ? C'est à la commission de ce vendredi de se prononcer.
Une haine à l'encontre du corps médical
Ce qui est certain, c'est que l'homme nourrissait une haine à l'encontre du corps médical. Au moment de son interpellation lundi, il a reconnu avoir agressé les deux victimes, déclarant aux policiers qu'il en voulait aux soignants, et qu'"à chaque fois qu'il croisera une blouse blanche, il la plantera pour se venger".