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Ronan Coquelin , modifié à
Malgré les trains supprimés, les Parisiens mettent tout en œuvre pour quitter la capitale paralysée et rejoindre les villes de province, après dix jours de mobilisation contre la réforme des retraites.... Autant dire que le covoiturage a la cote ! Europe 1 a suivi des passagers pendant un trajet en voiture Paris-Rennes.
REPORTAGE

Un TGV sur quatre circulera samedi, trois TER sur dix, deux Intercités sur dix, six bus sur dix en Île-de-France... Alors que la grève contre la réforme des retraites se poursuit ce week-end, des Parisiens excédés par la paralysie des transports mettent tout en oeuvre pour rejoindre les villes de province. Parmi eux, Quentin s’apprête à rejoindre son conjoint en Bretagne. "J’ai vraiment besoin de respirer, de sortir de Paris… Quitte à aller dans le coffre !", soupire-t-il, soulagé, en s’asseyant dans la voiture. "Le covoiturage, c’est un impératif. Ça fait plus de quinze jours que je suis coincé là et j’ai vraiment besoin de sortir de la capitale."

Eviter un nouveau week-end de galère, quitte à faire plusieurs heures de route

Il a tout fait pour trouver une solution pour rentrer dans son fief et éviter un nouveau week-end de galère, quitte à faire plusieurs heures de route. Il a opté pour le covoiturage, en réservant une place à bord du véhicule de Kévin. Avec la grève des transports, ce dernier n’a pas eu de difficultés à trouver des passagers. "On part la voiture pleine", confie le conducteur.

Ils ont fait trois heures et demi de route sans encombre, au rythme des discussions et de la musique. Au moment de franchir le panneau d’entrée à Rennes, c’est la délivrance. "Je suis super content d’être arrivé, ça fait deux semaines que j’attends ça", s’enthousiasme le jeune homme, conscient qu’il faudra retourner à Paris dès mardi.