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Guillaume Dominguez, édité par Laura Laplaud , modifié à
Transports en commun, crèches, lycées professionnels, santé... De nombreux secteurs devraient connaître des mouvements de grève ce mardi. À la gare de Colombes, dans les Hauts-de-Seine, certains voyageurs ont déjà pu constater les perturbations.

Un mot d'ordre ce mardi : patience. Après les files d'attente devant les stations-service depuis plusieurs semaines en raison de la grève dans les raffineries TotalEnergies, une mobilisation interprofessionnelle pour la hausse des salaires lancée par quatre syndicats se déroulera ce mardi 18 octobre. Dans le détail, deux bus sur trois à la RATP et trois RER sur quatre circuleront. Côté SNCF, les TGV gardent un rythme quasi normal mais un TER et un Intercités sur deux devrait rester à quai.

Un train sur trois circulera

À la gare de Colombes, dans les Hauts-de-Seine, on constate quelques retards ce mardi matin. Le train de 6 heures est arrivé avec une dizaine de minutes de retard. Sur le panneau d'affichage, un encart jaune indique aux voyageurs que des perturbations sont à prévoir sur la ligne J. Un train sur trois circulera dans cette gare.

Beaucoup de voyageurs se retrouvent perdus ce mardi matin et tentent tant bien que mal de trouver des solutions pour se rendre au travail. "Habituellement, je prends la ligne L et aujourd'hui, du fait des horaires de trains, je me suis rabattue sur la gare de Colombes pour prendre la ligne J. Bien sûr, je vais arriver plus tard au travail puisque le train que je prends habituellement a été supprimé", explique Laurence, partie de chez elle une heure plus tôt ce matin.

"Nous savions tous qu'il y avait des mouvements sociaux aujourd'hui, donc forcément, on sait très bien qu'on va faire notre maximum pour se rendre au travail et le mieux qu'on peut", continue-t-elle.

Une "prise d'otage" de la SNCF

Laurence fera donc son maximum pour essayer de se rendre au travail. Elle comprend ce mouvement de grève. "Je comprends ce mouvement social. De toute façon, il n'y a pas que la SNCF qui est impactée par les problèmes actuels, mais c'est vrai que c'est toujours agaçant pour se rendre au travail. C'est vraiment le gros point noir pour les déplacements."

Sur le quais, les avis diffèrent. Certains expliquaient ne pas comprendre cette "prise d'otage" ce mardi matin de la part de la SNCF.