"Grand débat national" : 360 réunions actuellement référencées, selon Lecornu

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"360 débats sont actuellement référencés sur la plateforme, à partir de samedi et sur plusieurs jours", a annoncé vendredi Sébastien Lecornu. © LUDOVIC MARIN / AFP
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avec AFP
Sébastien Lecornu, co-animateur du "grand débat national", a annoncé vendredi que 360 débats avaient d'ores et déjà été programmés via la plateforme du gouvernement. 

Sébastien Lecornu, le ministre chargé des Collectivités territoriales et co-animateur du "grand débat national", a indiqué vendredi que 360 débats étaient actuellement référencés sur la plateforme internet mise en place par le gouvernement.

Premiers débats samedi. "360 débats sont actuellement référencés sur la plateforme, à partir de samedi et sur plusieurs jours", a expliqué sur RTL le ministre, quelques heures avant qu'Emmanuel Macron ne retourne sur la scène du grand débat, cette fois face à 600 maires d'Occitanie rassemblés à Souillac dans le Lot.

"Une à deux rencontres" par semaine pour Macron. "La semaine prochaine, (le président) aura de nouveau une rencontre avec les élus", a également fait savoir Sébastien Lecornu, en précisant que "c'est l'Elysée qui annoncera l'endroit". "L'idée est d'avoir une à deux rencontres par semaine, en fonction de l'agenda international, et garder des rencontres qui soient à taille humaine", sur le modèle de ce qui s'est déjà fait dans l'Eure mardi, a précisé Sébastien Lecornu. Emmanuel Macron avait lancé ce jour-là le "grand débat national" par un échange-marathon de plus de 6h30 heures  avec 600 maires normands.

"40% organisés par des citoyens". "Sur ces 360 débats, globalement 40% sont organisés par des élus locaux, des collectivités territoriales, 40% sont organisés par des citoyens et 20%, ce sont bien évidemment des moyennes, sont organisées par des associations", a-t-il détaillé. "A ce stade, c'est complètement spontané", a salué le ministre, qui précise que "la plateforme a été ouverte il y a 48 heures" et qu'il "y a un véritable équilibre territorial : l'intégralité du territoire est couvert".

"Une forme de soulagement". "Le débat démarre enfin, c'est ça qui crée une forme de soulagement, non pas que dans la majorité, mais à mon avis dans l'ensemble du pays, parce que les images de violence doivent désormais laisser place à un dialogue apaisé, franc, comme nous autres Français avons l'habitude de le faire", s'est-il réjoui. "Les casseurs ont leur place dans une salle d'audience d'un palais de justice, les Français qui veulent débattre ont leur place dans une salle municipale, dans un café pour débattre, c'est aussi simple que cela", a-t-il résumé.