"Gilets jaunes" : un autre fourgon de police caillassé samedi à Lyon

Les faits se sont déroulés une demi-heure avant la seconde attaque, filmée de l'intérieur du véhicule par un policier.
Les faits se sont déroulés une demi-heure avant la seconde attaque, filmée de l'intérieur du véhicule par un policier. © Capture d'écran
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avec AFP , modifié à
Avant que des policiers ne filment depuis l'intérieur de leur véhicule le caillassage de leur fourgon lors de la manifestation des "gilets jaunes", samedi à Lyon, un autre fourgon de CRS avait déjà été caillassé dans la même zone.

L'enquête ouverte à Lyon sur l'attaque d'un fourgon de police, samedi lors d'une manifestation des "gilets jaunes", inclut un premier caillassage survenu dans les mêmes circonstances, a-t-on appris lundi auprès du parquet, confirmant des informations de presse.

Une vitre brisée par des jets de pierre. La manifestation des "gilets jaunes", à laquelle ont participé plus d'un millier de personnes, a bloqué pendant deux heures la circulation dans un sens de l'autoroute A7, qui traverse la ville de Lyon. Selon le quotidien régional Le Progrès, un premier fourgon de la CRS autoroutière, chargé de sécuriser les lieux, a été pris pour cible, des jets de pierre brisant une vitre.

 

La seconde attaque encore plus violente. La seconde attaque, survenue une demi-heure plus tard et filmée de l'intérieur du véhicule par un policier, a été la plus violente, suscitant l'indignation des autorités. Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a dénoncé une "violence insupportable", le secrétaire d'État Laurent Nuñez fustigeant des "hordes sauvages". La vidéo de la scène dure plus d'une minute. Au volant du fourgon, pris dans le trafic, une jeune adjointe de sécurité tente de se frayer un chemin entre deux files de voitures, essuyant de nombreux jets de pierres qui brisent des vitres, dont la sienne. Les assaillants sont finalement repoussés par des forces de l'ordre intervenant à pied.

Aucune interpellation. L'enquête, confiée à la Sûreté départementale, n'a donné lieu à aucune interpellation à ce stade.