"Gilets jaunes" : Ingrid Levavasseur réclame l'arrêt de "toutes les violences"

"Je déplore toutes les violences, qu'elles viennent des 'gilets jaunes' ou de la police", a déclaré Ingrid Levavasseur.
"Je déplore toutes les violences, qu'elles viennent des 'gilets jaunes' ou de la police", a déclaré Ingrid Levavasseur. © AFP
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avec AFP
À la tête d'une future liste "gilets jaunes" pour les européennes, Ingrid Levavasseur a demandé dimanche soir la fin de "toutes les violences", autant celles de la police que des "gilets jaunes". 

Ingrid Levavasseur, à la tête d'une future liste "gilets jaunes" pour les élections européennes, a demandé dimanche soir la fin de "toutes les violences", au lendemain de la blessure grave d'une figure du mouvement. "C'est déplorable, cela commence à bien faire, cette violence nous pèse tous et toutes", a-t-elle déclaré à BFMTV.

Jérôme Rodrigues a été grièvement blessé à l’œil samedi à Paris. Il affirme avoir été visé par un tir de lanceur de balles de défense (LBD), et avoir aussi reçu à ses pieds une grenade de désencerclement, qui a éclaté. "Il est temps que le gouvernement cesse et demande l'arrêt de l'utilisation des armes sur toutes ces manifestations", a réagi Ingrid Levavasseur, qui a notamment évoqué "la gentillesse" de Jérôme Rodrigues: "C'est pas possible qu'on soit blessé alors qu'on est en train de filmer tout simplement".

"Il faut que les violences cessent". Au-delà, a-t-elle poursuivi, "je déplore toutes les violences, qu'elles viennent des 'gilets jaunes' ou de la police. Il faut que cela cesse, (...) qu'on retrouve un calme et une sérénité, il faut qu'on puisse aller dire notre colère et notre souffrance sans que pour autant cela prenne des proportions dramatiques".

Insultée sur les réseaux sociaux. Interrogée sur les insultes dont elle fait l'objet sur les réseaux sociaux, notamment de la part d'autres "gilets jaunes", elle a jugé que c'était "l'accumulation de frustration et de douleur qui amène cette violence". Le secrétaire d'État à l'Intérieur, Laurent Nunez, a affirmé dimanche qu'il n'y avait "aucun élément" permettant d'affirmer que Jérôme Rodrigues avait été touché par un tir de lanceur de balles de défense