"Gilets jaunes": des "incidents" dans 134 sites des finances publiques, selon Bercy

Des incidents ont été recensés dans 134 sites. Image d'illustration.
Des incidents ont été recensés dans 134 sites. Image d'illustration. © ERIC CABANIS / AFP
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avec AFP , modifié à
Selon la Direction générale des finances publiques, des actes de vandalisme ont notamment été recensés dans "des sites majoritairement ouverts au public". 

Des "incidents liés aux 'gilets jaunes'" ont été recensés "depuis le 19 novembre dans 134 sites" des finances publiques "répartis dans 55 départements", a-t-on appris lundi auprès de la Direction générale des finances publiques (DGFIP).

Survenus dans "des sites majoritairement ouverts au public", ces "incidents" sont "essentiellement des actes de vandalisme, comme des feux" allumés ou des dépôts d'"ordures devant les centres, ainsi que quelques cadenassages" ou encore, dans "cinq cas", la pose de "parpaings" pour "bloquer les entrées", a précisé la DGFIP.

FO Finances exige des mesures de prévention de la part du gouvernement. Selon le syndicat FO Finances, outre "des bâtiments publics pris pour cible", des "agents des finances sont empêchés de se rendre sur leur lieu de travail, voire (sont) parfois menacés et insultés".

FO Finances indique dans un communiqué avoir "alerté les autorités ministérielles dès la semaine dernière". Le syndicat "exige des ministres qu'ils prennent sans délai toutes les mesures de prévention pour assurer la sécurité des biens et de leurs agents".

La DGFIP n'exclut pas des "suites judiciaires". "La majorité des sites concernés ont été fermés au public (...). Les agents sont quant à eux majoritairement à leur poste de travail, même si les conditions de déplacement sont parfois compliquées", comme pour "les autres habitants", avec un "manque de carburant parfois", a-t-on détaillé. Lundi, vers 15h, "un retour à la normale avait été constaté sur 79 sites", a noté la DGFIP, précisant qu'elle compte "environ 4.000 sites accueillant du public".

Des "réunions quotidiennes" ont lieu "avec les préfectures", a ajouté la DGFIP, qui soutient ses agents, "condamne fermement toute entrave et toute dérive" et n'exclut pas des "suites judiciaires adéquates".