"Gilets jaunes" : dégradation à la CAF d'Ajaccio, deux gardes à vue

Les deux hommes portaient des "gilets jaunes" au moment des faits (photo d'illustration).
Les deux hommes portaient des "gilets jaunes" au moment des faits (photo d'illustration). © Pascal PAVANI / AFP
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avec AFP
"Le mouvement en lui-même considère que ce ne sont pas des 'gilets jaunes', mais ils participent aux manifestations", a précisé le parquet d'Ajaccio. 

Deux hommes, d'une vingtaine et d'une trentaine d'années, arborant des gilets jaunes, ont été placés mercredi en garde à vue à Ajaccio après avoir endommagé le portail de la Caisse d'allocations familiales (CAF), a-t-on appris auprès du parquet d'Ajaccio.

Les initiales "GJ" taguées sur le portail. "Ce sont des gens qui suivent de près les 'gilets jaunes', le mouvement en lui-même considère que ce ne sont pas des 'gilets jaunes' mais ils participent aux manifestations", a précisé le parquet, ajoutant qu'ils arboraient des gilets jaunes mercredi matin lors de leur action.

Ces deux hommes, connus de la justice pour des délits mineurs liés à l'usage de stupéfiants, ont tagué à la peinture jaune les initiales "GJ" sur le portail de la CAF avant de le dégrader afin d'empêcher employés et usagers d'entrer dans les lieux. Ils ont été placés en garde à vue pour dégradation, entrave à la liberté de travail et rébellion pour l'un des deux, a précisé le parquet.

Un suspect également soupçonné de dégradation de radar. D'autres "gilets jaunes" ont immédiatement tenu à se désolidariser de cette action en se présentant à la police et en demandant à être entendus pour rejeter leur appartenance au mouvement, a ajouté le parquet. La CAF et les deux policiers victimes de la rébellion ont porté plainte, selon la même source. Le plus jeune des deux, qui reconnaît les faits, a été libéré en début de soirée et sera reconvoqué en février pour être jugé.

Le trentenaire a vu sa garde à vue prolongée parce qu'il est également "suspecté de la dégradation d'un radar automatique" à Ajaccio.