Scooter 1:19
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Arthur Pereira , modifié à
Les motards parisiens redoutent cette échéance : à partir du 1er septembre, ils devront payer pour garer leurs deux roues dans les rues de la capitale. Cette mesure concerne uniquement les véhicules thermiques. Alors, les principaux concernés commencent à se tourner vers le rétrofit, c'est à dire la conversion d'un scooter thermique en scooter électrique. 

C'est la fin du stationnement gratuit pour les deux roues à Paris. A partir du 1er septembre, les motards devront payer pour garer leurs deux roues dans les rues de la capitale. Cette mesure concerne uniquement les véhicules thermiques. Alors, les motards commencent à se tourner vers les véhicules électriques. Le prix peut parfois effrayer mais il existe pourtant une solution plus abordable : le rétrofit, c'est à dire la conversion d'un scooter thermique en scooter électrique. 

Des moteurs sans entretien pour le client

En trois petites heures la motocyclette française a perdu son pot d'échappement pour une batterie électrique pour la somme de 800 euros. Depuis le début de l'année Thomasso, mécanicien enchaîne les conversions. Plus de 350 véhicules ont été électrifiés. "On part sur des moteurs et des composants qui sont sans entretien pour le client, à part les pneus et les freins", explique-t-il sur Europe 1. 

Un déclic pour beaucoup de motards

Dans la cour derrière l'atelier, Alex essaye un scooter électrique... La conversion de son deux roues est prévu en septembre. Et le trentenaire semble déjà conquis. "Au niveau du bruit, c'est carrément différent. C'est vraiment agréable. On n'a pas ce petit pot qui pétarade", témoigne-t-il au micro d'Europe 1. "On sent un couple vraiment intéressant au démarrage. C'est vraiment chouette à conduire. J'ai hâte d'avoir le mien". 

Victor le cofondateur de l'atelier explique ce succès par deux raisons. "Le prix de l'essence a augmenté et le stationnement  devient payant, notamment dans les grandes villes comme Paris où là c'est vraiment un déclic pour beaucoup d'utilisateurs". La demande devrait s'accentuer l'année prochaine puisqu'en 2024, huit véhicules thermiques sur dix ne pourront plus circuler dans la majorité des grandes villes.