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Fin des voitures à essence à Paris : une bonne idée ?

J.R. - Mis à jour le

La mairie de Paris ne veut plus de voitures à essence à horizon 2030. L’avocat Francis Szpiner et Christophe Nadjdovski, adjoint d’Anne Hidalgo, en débattent. 

Plus de voitures à essence à l'horizon 2030 à Paris : c'est le but fixé jeudi par la Ville. Cet objectif, annoncé jeudi par la mairie de la capitale, est-elle une bonne idée ou un coup de communication ? L’avocat Francis Szpiner et Christophe Nadjdovski, adjoint d’Anne Hidalgo chargé des transports, ne partagent pas la même opinion et en débattent sur Europe 1.

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"L’automobiliste est l’ennemi à Paris." "Treize ans, c’est très loin. Anne Hidalgo ne prend pas de risques. Mais ça traduit son obsession de lutter contre la voiture : l’automobiliste est l’ennemi à Paris. Le but est de dire : 'prenez les transports en commun.' Il va falloir se débrouiller, les bus seront dans les embouteillages, et si vous y allez en métro, à certaines heures c’est compliqué", avance Francis Szpiner.

"L’enjeu devant nous est la transition énergétique." Christophe Nadjdovski, adjoint d’Anne Hidalgo chargé des transports, lui a répondu dans la foulée. "On s’inscrit dans la trajectoire du gouvernement et du plan climat présenté par Nicolas Hulot. Les bouleversements du climat sont à l’œuvre, ce n’est pas une perspective mais une réalité. L’enjeu devant nous est la transition énergétique. On s’inscrit donc dans ce temps long", a-t-il avancé.