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Louise Sallé , modifié à
Alors que la Convention citoyenne sur la fin de vie s’apprête, en fin de semaine, à présenter ses recommandations, la Conférence des évêques de France révèle à Europe 1 s'opposer à une évolution de la loi sur la fin de vie.

Invités à la Conférence des évêques de France, qui démarre ce mardi à Lourdes, une centaine d'évêques cosignent un texte politique pour s'opposer à une nouvelle loi sur la fin de vie. Les conclusions de la Convention citoyenne, qui se penche sur ce sujet depuis quatre mois, seront dévoilées dimanche prochain. Europe 1 a eu accès au contenu du texte signé par les évêques. 

"Nous sommes pour la vie"

Ce texte est une prise de position très franche en faveur "des malades et des handicapés dans ce lieu symbolique de la guérison qu'est Lourdes". L'Église se dit sensible à leur souffrance. Elle demande le développement des soins palliatifs sans céder "à la facilité légale et économique de l'aide active à mourir". 

Monseigneur Vincent Jordy est archevêque de Tours. Il est vice-président de la Conférence des évêques de France. Il explicite au micro d'Europe 1 la position des évêques de France : "Nous sommes dans une semaine un peu déterminante puisque le président de la République va recevoir le résultat de la Convention citoyenne. Autour de ce débat sur la fin de vie et le suicide assisté, il y a toute la question de la personne fragile, de la personne en pauvreté humainement ou relationnellement. Nous sommes pour la vie."

"Nous pensons que l'accompagnement des personnes du grand âge est une réalité extrêmement importante et nous avons besoin de le penser de cette manière-là", poursuit-il.

Les évêques soutiennent ainsi les soignants qui disent que la main qui prend soin ne peut être celle qui donne la mort. Ils appellent également au respect de la valeur de la vie pour réfléchir à une aide active à vivre.