Face à la hausse des tarifs des péages, les automobilistes retrouvent les routes nationales. 2:05
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Thibaud Hue, édité par Laura Laplaud , modifié à
Chaque jour, Europe 1 se penche sur une idée ou un problème dans votre quotidien. Face à la hausse des tarifs des péages, +4,5% depuis le 1er février, les chanceux qui sont actuellement sur la route des vacances usent d'astuces pour faire des économies comme emprunter le réseau routier secondaire.

Depuis le 1er février, la facture au péage a connu une augmentation de 4,5% au niveau national. Conséquence : les automobilistes fuient les autoroutes et retrouvent la nationale. La route historique des vacances, avec ses coups de klaxon et ses embouteillages comme le racontait Charles Trenet dans son titre Route nationale 7.

Une bonne alternative selon ces vacanciers

En cette semaine de vacances, on a vu les automobilistes plus nombreux sur les routes secondaires. Près de Dreux, pistolet à essence à la main, Patrick fait le plein de sa voiture. Sur le chemin des vacances, perdu dans la campagne entre la Bretagne et Paris, il a contourné l'autoroute. "Le prix des péages a explosé donc je préfère prendre la départementale ou la nationale. On perd un peu de temps mais on s'y retrouve quand même", lance-t-il au micro d'Europe 1.

"Vous voyez le paysage, c'est plus sympa"

Cet itinéraire fait gagner 34 euros à Patrick. En circulant moins vite, il gagne aussi du carburant et comme lui, Nathalie a pris les petites routes pour rejoindre Saint-Malo. "Au final, on ne gagne pas forcément du temps car il y a toujours des bouchons, des travaux alors que sur la nationale vous roulez plus lentement mais vous voyez plus le paysage, c'est plus sympa", assure-t-elle.

À bord de son camping-car, Rémi ne regrette pas non plus les grands axes. La nationale est aussi l'occasion de voir du pays. "Dans les villes, dans les villages, au hasard, si on s'aperçoit de quelque chose d'intéressant, on s'arrête. S'il y a de quoi être accueilli sur la commune, on peut y passer la nuit", raconte-t-il. Et quand l'autoroute doit s'imposer, Rémi prend des covoitureurs pour amortir le coût des péages.