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Europe1.fr et AFP
Dans la France bouge, David Rodrigues, spécialiste logement pour l'association Consommation, logement et cadre de vie (CLCV), réagit au retour du plafonnement des loyers.

Le plafonnement des loyers est de retour. Plus d'un an et demi après son arrêt et grâce à l'adoption de la loi Elan, cette mesure emblématique s'applique à nouveau à compter de lundi mais seulement à Paris. Sur Europe 1, David Rodrigues, spécialiste logement pour l'association Consommation, logement et cadre de vie (CLCV), réagit à ce retour.

Valable seulement pour les nouveaux locataires

"Nous avions fait une étude l'année dernière, précisément sur la réactivité des bailleurs, suite à la fin de l'encadrement des loyers : il y avait 50% de bailleurs en plus qui dépassaient le plafond autorisé", indique David Rodrigues. Dans les faits, seuls les locataires d'appartement meublé ou non meublé qui signeront leur bail à partir de ce lundi pourront y prétendre. Les autres devront attendre leur renouvellement de bail pour le faire valoir.

Jusqu'à 15.000 euros d'amende

"On constatait qu'il y avait une forte majorité de propriétaires qui appliquaient le plafonnement lorsqu'il était en place", confie le spécialiste. "Il n'y a pas de raison qu'il ne le soit pas avec la nouvelle mouture", annonce-t-il. Lorsqu'il est reconnu que le propriétaire n'a pas respecté la mesure, il est d'abord mis en demeure, avec un délai de deux mois pour se mettre en conformité. À défaut, le préfet lui inflige une amende administrative de 5.000 euros pour une personne physique, 15.000 euros pour une personne morale.