Après quatre jours de débats, la cour d'assises de Seine-Saint-Denis a finalement décidé de renvoyer l'affaire "à une session ultérieure", vendredi.
"J'avais envie de mourir. Moi qui ai du caractère, j'ai laissé quelqu'un me faire ça ?" Jeudi soir, Eva Loubrieu s'est exprimée pour la première fois devant la cour d'assises de la Seine-Saint-Denis. Plaignante aux côtés de Virginie Ettel, l'ancienne collaboratrice de Georges Tron accuse le maire de Draveil d'agression sexuelle et de viol. Vendredi, l'audience devait se poursuivre avec les questions à la victime présumée. Mais les débats n'ont pas repris. Le procès de l'ancien secrétaire d'Etat, qui devait être jugé pour viols et agressions sexuelles jusqu'au 22 décembre, a été renvoyé vendredi à une "session ultérieure", la cour d'assises ayant cédé aux demandes de la défense.
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