L'enquête pour la disparition d'Emile a pris un nouveau tournant cette semaine avec 25 enquêteurs qui travaillent pour comprendre ce qui a pu se passer. 1:04
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Europe 1 / Crédit photo : THIBAUT DURAND / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP , modifié à
Déjà plus de deux semaines que le petit Emile a disparu. L'enquête a pris un nouveau tournant cette semaine avec 25 enquêteurs qui travaillent pour comprendre ce qui a pu se passer. Un travail de fourmi, qui peut prendre beaucoup de temps. Marc Rollang, porte-parole de l'association professionnelle Gendarmes et citoyens, explique au micro d'Europe 1 la suite de l'enquête.

Les enquêteurs sont encore à la recherche d'hypothèses. Et pour cela, ils s'appuient très concrètement sur les résultats de la téléphonie, sur les retours d'expertises ADN. Et les recherches sont plus élargies avec la vidéoprotection, vidéosurveillance du réseau routier, des péages aux alentours du secteur pour avoir de la cohérence dans ces milliers de données qui apparaissent en surface. 

Des milliers d'informations à croiser

Il faut aussi créer des liens cohérents de nature audible en justice. "Rien qu'en matière de téléphonie, ça peut mettre des semaines et des semaines. Ça fait déjà des milliers d'informations qu'il va falloir croiser avec d'autres informations : les témoignages, les produits, les hypothèses de travail", explique Marc Rollang, porte-parole de l'association professionnelle Gendarmes et citoyens.

Ce fruit de recherches va créer des liens, des connexions et des rapprochements qui pourraient permettre de retrouver le petit Emile. "Une petite toile d'araignée qui relie les différents résultats pour amener de la cohérence, la lecture et surtout, le cas échéant, des interrogations", ponctue Marc Rollang.