Djihad : un homme arrêté en région parisienne mis en examen et écroué

Les trois hommes arrêtés cette semaine sont soupçonnés d'avoir voulu soit partir en Syrie, soit de commettre une attaque djihadiste en France ou en Syrie.
Les trois hommes arrêtés cette semaine sont soupçonnés d'avoir voulu soit partir en Syrie, soit de commettre une attaque djihadiste en France ou en Syrie. © DENIS CHARLET / AFP
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avec AFP
Un homme de 21 ans a été arrêté mardi à Asnières-sur-Seine, en région parisienne, dans le cadre d'une enquête ouverte en 2016 sur la constitution d'un groupe djihadiste.

Un homme de 21 ans arrêté mardi à Asnières-sur-Seine, en région parisienne, dans le cadre d'une enquête ouverte en 2016 sur la constitution d'un groupe djihadiste, a été mis en examen et écroué, a-t-on appris dimanche de source judiciaire. Les policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) avaient interpellé trois hommes mardi, l'un âgé de 20 ans à Agen, dans le Lot-et-Garonne, et deux autres de 21 et 20 ans, à Asnières-sur-Seine et Bobigny, près de Paris.

Un homme de 20 ans, déjà arrêté en 2016. Deux des trois hommes n'ont pas été mis en examen à l'issue de leur garde à vue. Celui qui a été arrêté à Asnières a été mis en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle et placé en détention provisoire. Les arrestations avaient eu lieu dans le cadre d'une commission rogatoire de juges d'instruction antiterroristes qui enquêtent depuis 2016 sur la constitution d'un groupe djihadiste en France, avait précisé cette semaine une source judiciaire. Dans ce dossier, un homme de 20 ans a déjà été mis en examen en août 2016 et écroué.

Ils avaient noué des liens sur les réseaux sociaux. Les trois jeunes hommes arrêtés cette semaine avaient fait connaissance sur les réseaux sociaux. Ils sont soupçonnés d'avoir nourri un "projet commun", qui était soit de partir en Syrie, soit de commettre une attaque djihadiste en France ou en Syrie, a expliqué une source proche de l'enquête. Les investigations doivent permettre de déterminer quelles étaient leurs réelles intentions dans ces projets qui ont pu être "abordés lors de réunions", selon la même source.