Disparition de Delphine Jubillar : le mari reste en prison

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avec AFP
Cédric Jubillar, le principal suspect dans l'affaire de la disparition de son épouse, Delphine, s'est vu refusé sa demande de remise en liberté par la chambre d'instruction de la cour d'appel de Toulouse. Cédric Jubillar est écroué depuis le 18 juin.

La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Toulouse a rejeté lundi la demande de remise en liberté de Cédric Jubillar, écroué depuis le 18 juin et soupçonné d'avoir fait disparaître son épouse Delphine. "C'est certainement pour les besoins de l'enquête, il est maintenu en détention", a déclaré à des journalistes un des avocats de Cédric Jubillar, Alexandre Martin.

Une "nouvelle demande" à venir 

"La motivation est identique aux précédentes, la cour a estimé que des investigations étaient en cours et devaient se dérouler en maintenant Cédric Jubillar en détention. Une nouvelle demande sera formulée lorsque ces investigations auront progressé", a dit Jean-Baptiste Alary, autre avocat de Cédric Jubillar. Les avocats ont été notifiés de la décision par courrier électronique. "Il se dit toujours innocent des faits qui lui sont reprochés, et nous continuerons à nous battre pour que cela soit démontré, a averti Me Alary. On continue de dire qu'il n'existe pas de charges suffisantes contre lui ou d'indices graves et concordants."

Cédric Jubillar, 34 ans, qui travaillait comme intérimaire dans le secteur du bâtiment, nie tout lien avec la disparition de sa femme et mère de leurs deux enfants. La jeune femme, infirmière de nuit dans une clinique d'Albi et alors âgée de 33 ans, a disparu dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Elle a été vue pour la dernière fois dans leur maison de Cagnac-les-Mines, dans le Tarn. C'est son mari qui a donné l'alerte aux gendarmes.

Un nouvel interrogatoire le 3 décembre

À plusieurs reprises, Cédric Jubillar a demandé sa remise en liberté, qui chaque fois a été refusée par la justice. Il a été mis en examen pour meurtre le 18 juin et aussitôt placé en détention provisoire à la maison d'arrêt de Seysses, près de Toulouse. Après un interrogatoire le 15 octobre dans le bureau des juges, le principal suspect de l'affaire Delphine Jubillar doit à nouveau répondre le 3 décembre aux questions des deux magistrates en charge de l'enquête.