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Louise Sallé / Crédit photo : Myriam Tirler / Hans Lucas via AFP
Alors que la plupart des élèves français entament leurs vacances d'été, des milliers de lycéens ne savent toujours pas où ils iront étudier en septembre prochain. La Défenseure des droits, Claire Hédon, demande donc au ministère de l'Éducation des mesures pour mettre fin à cette attente et questionne les raisons de la lenteur du système.

Début juillet et toujours pas de réponse. Des milliers de lycéens ne savent toujours pas où ils iront étudier en septembre prochain. Et le problème se pose chaque année, surtout pour la voie professionnelle. La Défenseure des droits, Claire Hédon, demande donc au ministère de l'Éducation des mesures pour mettre fin à ce genre de situation. Les causes semblent pourtant toutes trouvées : faute de moyens, de locaux et de personnels en particulier, les lycées ont du mal à accepter toutes les candidatures.

Les profils les moins scolaires stigmatisés

Mais les établissements sélectionnent aussi de plus en plus leurs élèves. Les profils les moins scolaires se retrouvent donc sur le carreau. C'est le cas de la fille de Marie, en seconde. "Toutes les filières technologiques et professionnelles qu'elle a souhaité rejoindre ont été refusées. J'ai écrit à l'Académie, j'ai sensibilisé les élus, j'ai tapé à toutes les portes, en vain. On est toujours en attente de savoir ce qu'elle va devenir", s'inquiète cette maman.

L'an dernier, plus de 3.000 élèves n'avaient toujours pas de lycée à la fin du mois de septembre. Une situation particulièrement difficile dans les académies de Créteil, Lyon, Mayotte, Strasbourg et Versailles. La Défenseure des droits recommande donc des mesures, comme la mise en place de permanences dans les rectorats pour répondre aux sollicitations urgentes pendant les vacances, comme celle de Marie. Autre idée suggérée : accueillir à temps plein les élèves sans affectation le jour de la rentrée, jusqu'à ce qu'ils trouvent un établissement.