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Wilfried Devillers // Crédit photo : Estelle Ruiz / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP , modifié à
Gabriel Attal a donné le coup d'envoi de Montbéliard, capitale française de la culture et de la cérémonie qui va avec. Une cérémonie baptisée "Joyeux bazar". Ce monde agricole, que le Premier ministre a pu voir de près cet après-midi en Franche-Comté, attend des réponses à toutes les promesses faites avant et pendant le Salon de l'Agriculture. 

Le monde agricole est toujours dans l'attente. Après plusieurs semaines de mobilisations, la crise agricole avait débouché sur une série de mesures et de promesses de la part du gouvernement, avant, et même pendant le Salon de l'Agriculture, comme la détaxe liée au gazole non-routier, mais pas que. Des promesses dont les agriculteurs attendent toujours l'application. C'est le cas de Jean Ricaud, céréalier dans l'Oise. 

"C'est une question de vie ou de mort pour l'agriculture française"

"Notamment sur le remboursement sur les produits pétroliers. L'État nous reversait cette différence, c'était même une parole du Premier ministre. Ceci, on le verrait déjà dans notre trésorerie, ça reviendrait dans nos fermes. Et aujourd'hui, un grand nombre de mes collègues n'ont rien reçu", affirme-t-il. Il estime que le gouvernement commence "à nous mentir, à nous mener en bateau". "Sur certains points, ça a avancé, mais ça traîne, ça traîne et ce n'est pas bon". 

 

Une attente qui pourrait se traduire par de nouvelles actions pour forcer le gouvernement à agir : "Pas plus tard que cette semaine, on en a parlé. Dès que le groupe le décide, on redescend, on prend nos tracteurs et on s'en va sur les routes. Il faut qu'on garde cette pression parce qu'il faut qu'on soit entendu. C'est une question de vie ou de mort pour l'agriculture française".