Covid : premiers transferts interrégionaux, la Nouvelle-Aquitaine accueille 8 patients d'Auvergne Rhone-Alpes

Lors de la première vague de l'épidémie, au printemps dernier, les hôpitaux de Nouvelle Aquitaine avaient déjà reçu des dizaines de patients des régions les plus touchées. Image d'illustration
Lors de la première vague de l'épidémie, au printemps dernier, les hôpitaux de Nouvelle Aquitaine avaient déjà reçu des dizaines de patients des régions les plus touchées. Image d'illustration © AFP
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Europe 1 avec AFP , modifié à
C'est une première depuis le début de la seconde vague de coronavirus : des hôpitaux de Bordeaux, Poitiers et Brive vont accueillir huit patients d'Auvergne Rhône-Alpes "face à une situation de saturation des capacités de réanimation", a annoncé vendredi l'ARS de Nouvelle Aquitaine, région plus épargnée.

Des hôpitaux de Bordeaux, Poitiers et Brive vont accueillir huit patients d'Auvergne Rhône-Alpes "face à une situation de saturation des capacités de réanimation" de cette région très touchée par le Covid-19, a annoncé vendredi l'ARS de Nouvelle Aquitaine, région plus épargnée. Une première depuis le début de la seconde vague.

Ces huit patients viendront d'établissements de Lyon, Saint-Etienne et Villeurbanne, a précisé dans un communiqué l'Agence régionale de santé, soulignant que "les capacités actuelles de réanimation de la région Nouvelle-Aquitaine lui permettent de réaliser cet accueil en toute sécurité".

Les hôpitaux de Nouvelle Aquitaine avaient déjà reçu des dizaines de patients

Les transferts réalisés en avion sanitaire, médicalisé par les SAMU de la Loire et du Rhône, étaient en cours vendredi en milieu de journée. Deux patients en provenance des Hospices civils de Lyon seront accueillis au CHU de Poitiers, deux autres en provenance des Hospices civils de Lyon et du Médipôle de Villeurbanne seront dirigés vers Brive et quatre autres venant de Saint-Etienne (CHU et Hôpital privé de Loire) seront hospitalisés à Bordeaux (CHU).

Dans la région Nouvelle-Aquitaine, seuls les départements des Pyrénées-Atlantiques et de la Haute-Vienne sont actuellement soumis au couvre-feu. Lors de la première vague de l'épidémie, au printemps dernier, les hôpitaux de Nouvelle Aquitaine avaient déjà reçu des dizaines de patients des régions les plus touchées.