Emmanuel Grégoire, premier adjoint d'Anne Hidalgo 2:14
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Laetitia Drevet , modifié à
Lundi matin, l'ex-ministre de la Santé et désormais candidate LREM à la marie de Paris, Agnès Buzyn avait affirmé qu'Anne Hidalgo n'avait pas suffisamment préparé la capitale à une éventuelle épidémie de coronavirus. "Elle a menti", répond Emmanuel Grégoire, premier adjoint de la maire PS. 
INTERVIEW

Le premier adjoint d'Anne Hidalgo est formel : "Agnès Buzyn a menti sur votre antenne." Lundi matin, l'ex-ministre de la Santé et désormais candidate LREM à l'élection municipale parisienne avait affirmé au micro d'Europe 1 que la maire n'avait préparé Paris à l'arrivée du coronavirus. "La ville de Paris est prête", répond Emmanuel Grégoire, premier adjoint et directeur de la campagne d'Anne Hidalgo. 

 

"La maire avait elle-même saisi la ministre"

D'après lui, les équipes d'Anne Hidalgo ont des échanges "réguliers" et depuis plusieurs semaines "avec la direction générale de la santé, l'agence régionale d'hospitalisation et l'agence régionale de santé". Quelques heures plus tôt au même micro, l'ancienne ministre de la Santé avait expliqué que lorsqu'elle était en poste, elle n'avait eu aucun contact direct avec la mairie de Paris au sujet d'une éventuelle épidémie. Une affirmation que dément Emmanuel Grégoire. "Fin janvier, la maire avait elle-même saisi la ministre pour lui poser un certain nombre de questions sur les dispositifs à mettre en œuvre. L’ex-ministre semble oublier, mais elle lui a répondu", souligne-t-il. 

>> Pour Agnès Buzyn, Anne Hidalgo n'a pas préparé Paris à l'arrivée du Coronavirus

D'après lui, la réponse d'Agnès Buzyn date du 12 février. "Elle a répondu à un certain nombre de questions, pas toutes, que nous avions", confie-t-il, poursuivant : "La vérité, c’est que ce type d’événements relève d’abord de la compétence du ministère de la Santé. Mais c'est important que les mairies se préparent également." Emmanuel Grégoire affirme que les agents de la mairie ont été correctement formés, en particulier les agents d’accueil de la petite enfance et la direction des affaires sociales. "Nous avons donc tout fait pour appliquer les directives données par autorités sanitaires. Et nous sommes en attente d'ajustements s'il devait y en avoir."