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Virginie Salmen, édité par Laetitia Drevet
Deux semaines avant la rentrée scolaire du 11 mai, maires et directeurs d'établissement s'activent pour trouver des solutions logistiques et assurer de bonnes conditions d'hygiène aux élèves et professeurs, en attendant une doctrine claire dictée par le gouvernement. 

Élèves et professeurs devront-ils porter des masques ? Comment organiser le passage au réfectoire ? Comment s’assurer du respect des gestes barrières et des distances sanitaires ? Deux semaines avant la rentrée du 11 mai, maires et directeurs d’établissements s'activent pour trouver des solutions logistiques et assurer de bonnes conditions d'hygiène face à l'épidémie de coronavirus.

Il faudra d'abord s'adapter à la taille des couloirs, la configuration des classes, l'espace dans la cantine... A Brest, par exemple, l'adjointe à l'éducation, Emilie Kuchel, cherche des solutions pour que les élèves puissent se laver les mains, sans se bousculer. "On a imaginé mettre des points d’eau à l’extérieur, cinq ou six lavabos alignés comme dans les festivals", explique-t-elle au micro d'Europe 1. 

Des visières plutôt que des masques ? 

L'un des plus gros dossiers, est celui de la cantine. Chacun y va d'ailleurs de sa solution : tables dédoublées, suppression du self, piques niques dans la cour, ou même paniers repas préparés par les parents.

Autre point épineux : celui des masques. Dans le village de Bénaménil, en Meurthe-et-Moselle, le maire, Bruno Minutiello a demandé à une entreprise locale de fabriquer des visières pour les 80 écoliers. Elles sont selon lui plus pratiques que les masques pour les enfants.

"Il s'agit de visières en polypropylène, très légères. Elles resteront à l’école, et seront désinfectées par les employés communaux", précise-t-il. Le plus difficile sera sans doute d'imaginer une cour de récréation avec un mètre d'écart entre les élèves...