Collégien giflé : une pétition de soutien au conducteur du bus recueille plus de 135.000 signatures

Le conducteur doit passer devant un conseil disciplinaire. Image d'illustration.
Le conducteur doit passer devant un conseil disciplinaire. Image d'illustration. © JACQUES DEMARTHON / AFP
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Plus de 135.000 personnes ont signé une pétition soutenant le conducteur de bus qui a giflé un collégien, jeudi dans le Val-de-Marne. L'employé doit passer devant un conseil disciplinaire.

Alors que le chauffeur de bus qui a giflé un collégien jeudi, à Arcueil dans le Val-de-Marne, doit passer en conseil disciplinaire, ses collègues se mobilisent pour éviter qu'il perde son emploi. Publiée sur le site mesopinions.com, une pétition lancée par les collègues du conducteur réunissait lundi à 17h plus de 135.000 signatures.

Le conducteur est "reconnu pour sa gentillesse". Soulignant que le jeune garçon giflé aurait dit au conducteur "ferme ta gueule et conduis ton bus", les auteurs de la pétition affirment que leur collègue "est reconnu pour sa gentillesse, son calme olympien, et sa patience". Et de rappeler que l'employé est père de deux adolescents. Le conducteur, expliquent-ils, "a tout d'abord interpellé le collégien lui faisant une remontrance comme n'importe quels parents l'auraient fait".

Selon la pétition, le conducteur risque "la révocation". La RATP avait très vite condamné "fermement ce geste (...) contraire aux principes et aux valeurs d'une entreprise de service public".

Le soutien de Valérie Pécresse. Signée par de très nombreux internautes, la pétition peut également compter sur le soutien de plusieurs personnalités politiques comme les LR Brice Hortefeux et Valérie Pécresse, présidente de la Région Île-de-France. "J'espère l'indulgence du conseil de discipline pour le chauffeur (...) victime de provocations et d'insultes", a twitté cette dernière, évoquant des "circonstances atténuantes". 

De son côté, le chauffeur a confié à sa hiérarchie que le collégien aurait "traversé de manière dangereuse la route", forçant le bus à piler pour éviter de le percuter. Alors qu'il était descendu pour le sermonner, l'adolescent aurait répliqué par des insultes. En attendant la sanction, il ne peut plus conduire de bus.