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Alexis Bourdon / Crédit photo : Frederic Petry / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP , modifié à
Après avoir rejoint Paris et Rungis en tracteurs, les agriculteurs du convoi du Lot-et-Garonne ont fait demi-tour vendredi, et devraient arriver à Agen ce samedi dans la journée. Mais pour beaucoup, le retour dans les exploitations ne marque pas la fin de la mobilisation.

Une semaine après avoir rejoint la capitale en tracteurs, les agriculteurs sont repartis en sens inverse sur les autoroutes de France. Parmi les plus symboliques, le convoi du Lot-et-Garonne, qui avait rejoint Rungis en début de semaine, et qui a repris le chemin du retour vendredi matin. Leur arrivée à Agen est prévue ce samedi en fin de journée. En attendant, Europe 1 a pu assister à leur arrivée à Bergerac. Et c'est dans une ambiance digne de rock star que les agriculteurs ont été accueillis par leurs proches. Des fumigènes ont été craqués sous une pluie d'applaudissements et, après un périple de deux jours entre Rungis et Bergerac, le trajet retour s'est bien passé malgré la fatigue. 

"On a été accueilli partout, acclamé tout le long de la route. Aujourd'hui, on est à Bergerac et franchement ça fait chaud au cœur de voir le monde autour des ronds-points qui nous accueillent. Le but, c'était d'avoir zéro accident dans tout le cortège. On a tenu notre promesse, on est très heureux", assure Jean-Pierre, céréalier. 

"Ils ont le droit et le devoir de se battre pour leur métier"

"Je suis contente de les voir arriver et d'être avec eux, les soutenir et leur rendre hommage. Aller jusqu'à Paris en tracteur, c'est super long et je ne suis pas du tout agricultrice, mais j'ai été là toute la semaine dernière avec eux pour les soutenir. Je trouve que c'est une bonne cause. Ils ont le droit et le devoir de se battre pour leur métier. On avait un peu d'inquiétude aussi face aux CRS, mais ça s'est très bien passé", sourit Sophie.

Pour beaucoup, le retour du convoi ne marque pas la fin de la mobilisation. Une assemblée générale de la Coordination rurale du Lot-et-Garonne est prévue dans les jours à venir. Et certains ont confié à Europe 1 que leur détermination était intacte et qu'ils étaient prêts à se remobiliser s'il le fallait.