Chute d'un arbre dans une école : l'un des enfants blessés amputé d'une jambe

école Tarn-et-Garonne crédit : PASCAL PAVANI / AFP - 1280
L'un des trois enfants blessés par la chute d'un arbre dans leur école a été amputé d'une jambe. © PASCAL PAVANI / AFP
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avec AFP , modifié à
L'un des deux enfants les plus grièvement blessés par la chute d'un arbre dans la cours de leur école jeudi a été amputé d'une jambe, a indiqué la préfecture vendredi.

Les deux élèves d'une école primaire du Tarn-et-Garonne, blessés jeudi après-midi dans la cour de leur école par la chute d'un arbre, sont "dans un état stable" mais l'un d'eux "a dû être amputé" de la jambe, a indiqué la préfecture.

Trois enfants blessés par la chute d'un arbre

Ces deux jeunes garçons âgés de 7 et 8 ans sont "dans un état stable mais restent sous surveillance", a indiqué vendredi matin la préfecture du département, précisant que "l'un d'eux a dû être amputé d'un membre inférieur". Plusieurs élèves jouaient autour d'un marronnier centenaire durant la récréation lorsque vers 15h30 le tronc de cet arbre, pour une raison encore inconnue, s'est cassé, tombant sur trois élèves.

Une fillette de maternelle a été légèrement blessée tandis qu'il a fallu "près de 2 heures aux pompiers pour désincarcérer" les deux garçons. Ils ont été évacués vers l'hôpital de Purpan à Toulouse, l'un blessé "à la jambe et à la hanche" et l'autre "à l'abdomen".

L'école a été fermée pour l'enquête

L'école Jules-Ferry, qui reçoit des élèves de maternelle et de cycle 1, a été fermée vendredi "pour permettre les investigations de la gendarmerie" et "déterminer les causes de la chute de cet arbre", a souligné la préfecture. Une cellule médico-psychologique devait être mise en place sur la commune pour recevoir les élèves de cette petite école rurale dont plusieurs ont été témoins de l'accident.

Chaque école est soumise à un diagnostic de sécurité, a rappelé le ministre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer sur BFM. "Il faut évidemment maintenant qu'on regarde le diagnostic de sécurité (…) qu'on regarde ce qu'il avait dit sur cet arbre", a déclaré le ministre. Toutefois, selon la rectrice d'académie de Toulouse, Anne Bisagni-Faure, "aucun signalement particulier" concernant l'école ou son arbre n'avait été inscrit dans le 'document unique d'évaluation des risques' de l'établissement et n'était remonté au rectorat, a indiqué lors d'un point de presse à Toulouse Anne Bisagni-Faure, qui attend "les conclusions de l'enquête".