Christophe Castaner annonce une future loi d'orientation et de programmation pour la sécurité

Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner promet de la "fermeté".
Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner promet de la "fermeté". © LUDOVIC MARIN / AFP
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avec AFP , modifié à
Après les violences qui ont marqué l'"acte VIII" des "gilets jaunes", le ministre de l'Intérieur a promis lundi de "l'ultra-fermeté", lors des vœux aux forces de l'ordre. 

Christophe Castaner a annoncé une future loi d'orientation et de programmation pour la sécurité, lundi lors de ses voeux aux forces de sécurité.

"Je proposerai au Président de la République, au Premier ministre, le débat d'une loi de programmation qui fixera la vision à long terme de notre politique de sécurité intérieure. Elle ne se limitera pas à la police et la gendarmerie nationale, mais intégrera notre vision globale du continuum de sécurité", a déclaré le ministre de l'Intérieur.

Edouard Philippe doit annoncer des mesures après les violences de "gilets jaunes". Christophe Castaner a également affirmé que le gouvernement voulait opposer "l'ultra-fermeté" à "l'ultra-violence", alors que l'exécutif doit annoncer de nouvelles mesures "d'ordre public" après une nouvelle série de violences lors de "l'acte VIII" des "gilets jaunes".

"À l'ultra violence nous opposerons l'ultra fermeté", a-t-il déclaré. Le Premier ministre Édouard Philippe fera des "annonces" sur le plateau du journal de 20 heures de TF1 pour durcir le "dispositif d'ordre public", a fait savoir Matignon plus tôt dans la journée.

 

Castaner rappelle un "devoir d'exemplarité"

Le ministre de l'Intérieur a également rappelé aux forces de l'ordre leur "devoir d'exemplarité". "Je vous défendrai toujours. Mais je veux aussi vous dire que mon exigence à votre égard est à la hauteur du soutien que je vous témoigne. Parce que vous incarnez la République, vous avez un devoir d'exemplarité. Il peut être pour vous encore plus difficile à tenir que pour d'autres agents publics. Et pourtant je vous la demande. Elle fait la légitimité de votre action. Je sais que l'on ne combat pas la violence avec des fleurs ou avec des mots, et que la force est parfois nécessaire. Mais elle doit être encadrée, proportionnée. Dire cela, ce n'est pas remettre votre honneur en cause. C'est au contraire le défendre."