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Antoine Bienvault // Crédit photo : Eric Broncard / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP , modifié à
Quelques heures avant l'ouverture du Salon de l'Agriculture au public, de nombreux exploitants agricoles ont fait le déplacement vendredi dans les rues de Paris pour manifester une nouvelle fois et réclamer des actions concrètes. Dans le cortège, tous l'assurent : ils attendent Emmanuel Macron de pied ferme ce samedi.  

Les agriculteurs ont fait leur entrée en grande pompe dans Paris ce vendredi. Un cortège organisé par la FNSEA et les jeunes agriculteurs a défilé dans les rues de la capitale pour rallier le Salon de l'agriculture en début de soirée. Avec un objectif : marquer encore et encore leur mécontentement, mais aussi rencontrer les Parisiens pour échanger sur le monde agricole.

"Il faut bien se montrer"

Alors vendredi, à 17 heures, lorsque le cortège s'élance, tous veulent être fier d'être agriculteur. Dans les rues de la capitale, quatorze tracteurs ouvrent la voie à la centaine d'agriculteurs qui savourent leur présence à Paris. "C'est symbolique. Le Salon de l'Agriculture, c'est là que beaucoup de choses se décident", explique un cultivateur au micro d'Europe 1. Avant de poursuivre : "Les politiques, on sait qu'ils causent et que c'est toujours que du baratin et puis, il n'y a jamais d'effet. Donc il faut bien se montrer", poursuit-il. 

Sur les trottoirs, autour du convoi, les parisiens s'arrêtent, échangent avec les agriculteurs, en témoignage de leur soutien à leur cause. "Ça nous fait très chaud au cœur et on les en remercie ! On a vécu tout ça depuis les manifestations quand on était sur l'autoroute. Tout le monde s'y retrouve aujourd'hui dans nos actions", se félicite un agriculteur.

L'arrivée d'Emmanuel Macron au Salon attendue de pied ferme

Mais ce qu'attendent plus que tous les agriculteurs, c'est la visite d'Emmanuel Macron pour l'inauguration du salon. "On n'empêche pas au président de la République de rentrer par principe. Par contre, sans doute que son déroulé dans le salon ne se passera pas comme d'habitude. Les gens l'attendent", conclut Bruno, un agriculteur de l'Oise. 

Tous l'assurent, ils attendent désormais des annonces concrètes dès l'ouverture du salon de la part du chef de l'État.