Bracelets connectés anti-agression : "Une solution de sécurité au quotidien"

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Manon Fossat
Dans "La France bouge", Elisabeth Assayag et Emmanuel Duteil font le tour de France des initiatives positives et novatrices. Lundi 19 juillet, ils recevaient Ludivine Romary, cofondatrice de My Eli, un bijou connecté anti-agression. Grâce à un simple clic, il permet d'envoyer à ses proches sa position GPS.
INTERVIEW

Ce n'est pas un bracelet comme les autres. Il alerte, protège et sécurise la personne qui le porte et est potentiellement en danger. A l'origine de ce petit bijou connecté anti-agression, Ludivine Romary, 26 ans. Elle est la cofondatrice de My Eli et était l'invitée d'Elisabeth Assayag et d'Emmanuel Duteil dans La France bougelundi 19 juillet, pour parler de ce projet imaginé pendant ses études. 

Une alarme sonore et un enregistrement

"Concrètement, c'est une solution de sécurité au quotidien. Il nous accompagne dans tous nos déplacements, que ce soit dans les transports en commun, dans le cadre de harcèlement de rue, mais aussi de violences conjugales", a-t-elle expliqué. "Lorsque l'on est en situation d'agression, on clique sur le bijou, qui envoie notre position GPS via un SMS et un appel de secours à nos contacts de secours, programmés au préalable dans l'application mobile." 

My Eli est en effet connecté en Bluetooth avec les smartphones, ce qui permet de déclencher deux options. "On peut lancer une alarme sonore pour repousser l'agression et également un enregistrement audio pour capter la situation", a poursuivi la co-créatrice du bracelet. Il est ensuite possible de rassurer ses proches en leur signifiant que l'on est bien rentré, avec un simple double clic. 

Des bracelets pour les enfants et les hommes

Ces bracelets anti-agression seront commercialisés en novembre et sont actuellement disponibles à la pré-commande aux prix de 85 ou 90 euros selon les modèles. Et pour aider à leur développement, My Eli a lancé récemment une campagne de financement participatif afin d'en créer de nouveaux à destination des enfants et des hommes, mais aussi de permettre d'évoluer sur le plan technologique. "Le but sur le long terme, c'est de créer quelque chose de totalement indépendant qui ne fonctionnera plus avec le téléphone", a poursuivi Ludivine Romary.

My Eli souhaite également être disponible à la vente dans différents types de commerces. "Cette solution s'adresse aussi aux femmes victimes de violences et peut-être que l'on a plus de possibilités d'aller s'acheter un tel bijou pour sa sécurité dans une pharmacie ou dans un supermarché".