Aveyron : 15 tonnes d'un mélange de goudron et d'eau déversées dans la nature

Un mélange polluant d'eau et de goudron a été déversé dans un ruisseau dans l'Aveyron.
Un mélange polluant d'eau et de goudron a été déversé dans un ruisseau dans l'Aveyron. © PASCAL POCHARD CASABIANCA / AFP
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avec AFP , modifié à
L'office français de la biodiversité (OFB) analyse actuellement les eaux aveyronnaises après qu'environ 15 tonnes de goudron mélangé à de l'eau ont été déversés dans un ruisseau. Selon la préfecture, "le produit en question est constitué d'environ 65% de bitume et 35% d'eau et se solidifie à froid".

 

Environ 15 tonnes d'un mélange de goudron et d'eau ont été déversées dans un ruisseau près de Baraqueville, en Aveyron, générant une pollution en cours d'analyse par l'Office français de la biodiversité (OFB), a-t-on appris vendredi auprès de la préfecture. "Le déversement a eu lieu mardi aux alentours de 19H00 et concerne un volume déversé d'environ 15 tonnes. Le produit en question est constitué d'environ 65% de bitume et 35% d'eau et se solidifie à froid", a précisé la préfecture à l'AFP. Ce déversement "semble lié à une erreur de manipulation (vannes mal fermées) d'un camion-citerne lors d'une livraison de produit bitumineux" à une entreprise, selon la même source.

"Erreur de manipulation"

Mercredi, deux inspecteurs de l'environnement sont intervenus "pour essayer de voir l'impact sur le milieu aquatique naturel", a indiqué à l'AFP Stéphane Charretier, chef de service départemental de l'OFB. Alors que les résultats ne seront connus qu'"à l'horizon d'une semaine", les équipes de l'OFB n'ont "pour l'instant pas constaté de mortalité piscicole", a-t-il ajouté. Des barrages flottants, mis en place par les pompiers quelques heures après le déversement, ont eu "a priori une efficacité assez importante", a-t-il précisé, soulignant que ce type de déversement reste "heureusement un phénomène assez rare".

Selon la préfecture, le parquet a ouvert une enquête, menée en cosaisine par la gendarmerie et l'OFB. "Les éco-délinquants à l'origine de cette pollution devront répondre de leurs actes", a réagi vendredi la secrétaire d'État à la Biodiversité, Sarah El-Haïry, dans un message publié sur X (ex-Twitter).