AVC : les signes qui ne trompent pas

Selon, un sondage Odoxa, environ 35 % des Français n'appelleraient pas le Samu lorsque les premiers signes d'un AVC apparaissent (photo d'illustration).
Selon, un sondage Odoxa, environ 35 % des Français n'appelleraient pas le Samu lorsque les premiers signes d'un AVC apparaissent (photo d'illustration). © ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP
  • Copié
Benjamin Lévêque avec G.D. , modifié à
Chaque année en France, environ 150.000 personnes sont victimes d'AVC mais trop peu identifient clairement les symptômes. La réaction est donc souvent trop lente.

Paralysie du visage, difficulté soudaine à parler ou un engourdissement immédiat d'un bras ou d'une jambe... Les premiers signes de l'AVC apparaissent de manière brutale. Mais trop peu de Français identifient clairement ces symptômes. Chaque année, environ 150.000 personnes sont victimes d'accident vasculaire cérébral et 25% d'entre elles sont âgées de moins de 65 ans. Selon, un sondage Odoxa, environ 35 % des Français n'appelleraient pas le Samu lorsque ces premiers signes apparaissent. Pourtant, ce geste sauve.

" On perd à peu près deux millions de cellules nerveuses toutes les minutes  "

"Il faut aller le plus vite possible." "Devant ces symptômes, appeler le 15 est vraiment l'unique façon de pouvoir aller vite. On sait maintenant que l'on perd à peu près deux millions de cellules nerveuses toutes les minutes et il faut aller très vite. C'est comme cela que l'on pourra obtenir un traitement efficace. Le centre 15 sait où envoyer les gens, où les amener. (...) Il faut aller le plus vite possible parce que, plus on attend, plus on risque de perdre du cerveau", prévient le neurologue Denis Saudeau du CHU de Tours, à l'occasion de la journée mondiale des AVC.

Et pour limiter les risques de faire un AVC, ce spécialiste préconise de surveiller sa tension et son rythme cardiaque, trop souvent négligés. Le tabac, diabète et cholestérol sont aussi des facteurs aggravants. Enfin il est conseillé de garder une activité physique régulière.