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Alexis Bourdon / Crédit photo : Antoine Berlioz / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Depuis lundi, les forces de l'ordre poursuivent l'évacuation de la ZAD de l'A69, entre Toulouse et Castres. Des opérations délicates, d'autant que de nombreux manifestants se sont installés dans les arbres. Sur place, la tension est palpable, comme a pu le constater Europe 1.

L'évacuation de la ZAD de l'A69 entre Toulouse et Castres se poursuit en Occitanie depuis lundi, et les autorités tentent de décrocher les opposants perchés dans les arbres. Des opérations délicates, tant la tension est toujours palpable entre les forces de l'ordre et les militants.

Une centaine de gendarmes est sur site et empêche les zadistes d'accéder aux arbres toujours occupés par les "écureuils", ces militants qui dorment depuis le mois de novembre dans ce bois. Depuis cinq jours, l'opération pour évacuer les arbres se poursuit. Elle est menée par la Cellule nationale d'appui à la mobilité, une troupe de sous-officiers formée pour intervenir dans des milieux compliqués, comme dans les arbres par exemple. Concrètement, cette troupe d'experts monte à l'aide d'une nacelle jusqu'à 35 mètres de haut. Mais l'opération est rendue difficile par la résistance d'une dizaine d'"écureuils" toujours présents.

Les manifestants veulent tenir le plus longtemps possible

En contrebas, une quinzaine d'opposants à l'A69 a monté un camp de fortune à une centaine de mètres du bois. Il ne devrait pas être démantelé tout de suite, puisque ce nouveau camp ne se trouve pas sur le tracé de l'A69. La priorité pour les gendarmes reste les arbres à évacuer. Ce vendredi après-midi, l'opération va se poursuivre et certains zadistes confiaient à Europe 1 leurs craintes quant à l'issue de l'occupation du bois. Mais pour eux, l'objectif est de "tenir le plus longtemps possible".