Attentat de Strasbourg : un proche de Cherif Chekatt mis en examen et écroué

Cherif Chekatt a été abattu après deux jours de traque à Strasbourg.
Cherif Chekatt a été abattu après deux jours de traque à Strasbourg. © Alain JOCARD / AFP
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avec le service Police-Justice , modifié à
Un proche de l'auteur de l'attentat de Strasbourg a été mis en examen lundi, notamment pour "participation à une association de malfaiteurs terroriste criminelle", et placé en détention. 

Un homme de 38 ans, présenté lundi à un juge d'instruction antiterroriste dans le cadre de l'enquête ouverte après l'attentat de Strasbourg, a été mis en examen des chefs de "participation à une association de malfaiteurs terroriste criminelle" et "acquisition, détention et cession d'armes de catégorie B par au moins deux personnes en relation avec une entreprise terroriste", a appris Europe 1 de source judiciaire. Il a été placé en détention provisoire, conformément aux réquisitions du parquet.

Soupçonné d'avoir joué un rôle dans la fourniture de l'arme.Ce proche de Cherif Chekatt, abattu par des policiers deux jours après l'attentat qui a fait cinq morts, est suspecté d'avoir joué un rôle d'intermédiaire dans la fourniture du revolver utilisé par l'auteur présumé de la tuerie, sans que l’on sache toutefois s’il avait connaissance du projet terroriste. Selon les informations du service police-justice d'Europe 1, l'homme a esquivé durant sa garde à vue toutes les questions susceptibles de le mettre en cause et de le lier à l'attentat du marché de Noël.

Ancien compagnon de détention de Cherif Chekatt. Il avait été interpellé jeudi, et transféré dimanche au siège de la Sous-direction anti-terroriste à Levallois, près de Paris. Connu de la police pour des actes de délinquance et ancien compagnon de détention de Cherif Chekatt, il l'aurait hébergé la veille de l'attentat.

Deux autres personnes en garde à vue. Deux autres suspects ont été placés en garde à vue lundi dans le cadre de cette enquête, également "soupçonnés d'avoir joué un rôle dans la fourniture de l'arme à feu" au tueur, a appris l'AFP lundi de source judiciaire et proche de l'enquête, sans donner plus de précisions. Six autres personnes, qui avaient été interpellées après l'attentat, ont été libérées ce week-end.