Attentat de Strasbourg : trois hommes soupçonnés d'avoir fourni l'arme mis en examen

Deux autres membres de la famille ont eux vu leur garde à vue levée mercredi soir, sans faire l'objet de poursuites. © Alain JOCARD / AFP
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avec AFP , modifié à

Trois hommes soupçonnés d'être impliquées dans la fourniture de l'arme utilisée par l'auteur de l'attentat de Strasbourg ont été mis en examen vendredi.

Trois hommes d'une même famille, soupçonnés d'avoir fourni à Chérif Chekatt l'arme utilisée pour perpétrer l'attentat de Strasbourg le 11 décembre, ont été mis en examen, vendredi soir à Paris, a-t-on appris de source judiciaire.

Âgés de 32, 34 et 78 ans. Ces trois suspects, âgés de 32, 34 et 78 ans, ont été mis en examen par un juge d'instruction à Paris pour "détention et cession d'arme de catégorie B en réunion et en relation avec une entreprise terroriste", ainsi que pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle", selon cette source. Ils avaient été interpellés mardi en Alsace, en même temps que deux autres membres de cette famille, qui ont eux vu leur garde à vue levée mercredi soir, sans faire l'objet de poursuites.

Une arme récupérée quelques jours avant l'attentat. Les policiers de la Sous-direction antiterroriste (Sdat) pensent que Chérif Chekatt s'était procuré l'arme à feu - un revolver d'ordonnance de calibre 8 mm datant de la fin du 19ème siècle - quelques jours avant son passage à l'acte.

Une attaque revendiquée par l'EI. Délinquant multirécidiviste de 29 ans et fiché S pour radicalisation islamiste, il avait tué cinq personnes aux abords du Marché de Noël de Strasbourg, en les attaquant avec un revolver et un couteau. Après 48 heures de traque, il avait été abattu par des policiers qui l'avaient repéré lors d'une patrouille. Sur une clé USB lui appartenant a été retrouvée une vidéo d'allégeance au groupe État islamique. Ce dernier avait ensuite revendiqué l'attaque.