Attentat de Strasbourg : cinq personnes interpellées et placées en garde à vue

Placés en garde à vue, ces cinq suspects appartiennent à la même famille. Photo d'illustration.
Placés en garde à vue, ces cinq suspects appartiennent à la même famille. Photo d'illustration. © DGPN/Sicop
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avec AFP , modifié à
Mardi, cinq personnes, soupçonnées d’avoir été impliquées dans la fourniture de l'arme ayant servi à l'attentat de Strasbourg, ont été arrêtées en Alsace.

Cinq personnes soupçonnées d'être impliquées dans la fourniture de l'arme utilisée par l'auteur de l'attentat de Strasbourg ont été interpellées mardi matin en Alsace, a-t-on appris de sources proches de l'enquête, confirmant une information du Point.

De la même famille. Placés en garde à vue, ces cinq suspects appartiennent à la même famille et sont soupçonnés à des degrés divers d'avoir participé à la fourniture du pistolet 8 mm à Chérif Chekatt, qui avait tué cinq personnes dans le quartier du marché de Noël le 11 décembre. Les enquêteurs restent à ce stade "prudents sur le partage des responsabilités", a commenté l'une des sources. 

Les gardes à vue doivent permettre d'éclaircir les rôles de chacun et notamment celui du plus âgé des suspects, un homme de 78 ans. Trois autres hommes ont également été interpellés. Ils sont âgés de 65, 34 et 32 ans. Une femme de 57 ans a aussi été appréhendée.

Une arme à feu obtenue quelques jours avant le passage à l'acte. Chérif Chekatt est soupçonné par les policiers de la sous-direction anti-terroriste (Sdat) de s'être procuré l'arme à feu quelques jours avant son passage à l'acte. Il s'agit d'un revolver d'ordonnance de calibre 8 mm datant de la fin du 19ème siècle. Chérif Chekatt, délinquant multirécidiviste de 29 ans et fiché S pour radicalisation islamiste, avait attaqué des passants avec un revolver et un couteau. Après 48 heures de traque, il avait été abattu par des policiers dans le sud de la ville. L'Etat islamique (EI) avait revendiqué l'attaque.