Six gardés à vue dans l'enquête concernant l'assassinat de Samuel Paty ont été relâchés mardi soir, sur les seize personnes entendues par la police. Les gardes à vue de la famille de l'auteur, des parents, du grand-père et du petit frère de l'assaillant, Abdoullakh Anzarov, ainsi que celle de la compagne du militant islamiste Abdelhakim Sefrioui et de l'individu, anciennement condamné pour des faits de terrorisme, qui avait été en contact avec l'auteur, ont ainsi pris fin.
Dix personnes toujours en garde à vue
Le Parquet national antiterroriste doit désormais décider d'une éventuelle présentation à un juge des dix personnes toujours en garde à vue vue, dont le parent d'élève qui avait appelé à la mobilisation après un cours sur la liberté d'expression dispensé par Samuel Paty le 5 octobre. Les enquêteurs antiterroristes, qui recherchent d'éventuelles complicités, s'intéressent notamment à des messages échangés entre ce père de famille et l'assaillant, Abdoullakh Anzorov, un réfugié d'origine russe tchétchène de 18 ans.
Plusieurs collégiens sont également toujours en garde à vue. Les enquêteurs doivent déterminer le rôle de ces jeunes. Ils doivent notamment identifier ceux qui ont pu participer à la désignation physique de leur professeur, et ceux qui ont pu toucher une partie de l'argent du tueur, en échange de ces informations.