Attaque terroriste à Paris : une deuxième personne en garde à vue

Un deuxième suspect a été placé en garde à vue, vendredi à Paris.
Un deuxième suspect a été placé en garde à vue, vendredi à Paris. © AFP
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avec AFP , modifié à
Une deuxième personne a été placée en garde à vue vendredi après l'attaque à l'arme blanche qui a fait deux blessés grave près des anciens locaux de Charlie Hebdo, à Paris. Le parquet antiterroriste a également été saisi.

Une deuxième personne a été placée en garde à vue après l'attaque à l'arme blanche qui a fait deux blessés vendredi près des anciens locaux de l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, a appris l'AFP auprès d'une source judiciaire. Un premier suspect avait été interpellé à proximité de la place de la Bastille à Paris, selon la préfecture de police de Paris. Par ailleurs, le parquet national antiterroriste a annoncé être saisi de l'enquête.

L'enquête de flagrance est ouverte pour "tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste" et "association de malfaiteurs terroriste criminelle", a-t-il précisé. Elle a été confiée à la brigade criminelle et à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Une cellule de crise a été ouverte au ministère de l'Intérieur, où le ministre de Gérald Darmanin et le Premier ministre Jean Castex se sont rendus. Ils doivent aller dans l'après-midi sur les lieux de l'attaque .

Périmètre de sécurité

Un large périmètre de sécurité a été établi autour des anciens locaux de Charlie Hebdo, situés dans le XIe arrondissement. Les écoles des IIIe, IVe et IXe arrondissements ont été confinées, selon la PP, et les stations de métro Bastille et Saint-Sébastien Froissart ont été fermées au public par "mesure de sécurité", a indiqué la RATP.

Une cellule de crise a été ouverte au ministère de l'Intérieur, où le ministre de Gérald Darmanin et le Premier ministre Jean Castex se sont rendus. Ils doivent aller dans l'après-midi sur les lieux de l'attaque.

Cette attaque survient alors que la rédaction de Charlie Hebdo fait l'objet de nouvelles menaces depuis que l'hebdomadaire a republié des caricatures de Mahomet le 2 septembre, à l'occasion de l'ouverture du procès des attentats de janvier 2015, qui doit se tenir jusqu'au 10 novembre.