Alexandre Benalla assure n'avoir "jamais été le garde du corps d'Emmanuel Macron"

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Alexandre Benalla assure qu'il n'a jamais été le garde du corps d'Emmanuel Macron. © ALAIN JOCARD / AFP
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avec AFP , modifié à
Alexandre Benalla, ancien collaborateur du chef de l'État, a assuré devant la commission d'enquête du Sénat mercredi qu'il n'a "jamais été le garde du corps d'Emmanuel Macron".

Alexandre Benalla a assuré mercredi n'avoir "jamais été le garde du corps d'Emmanuel Macron", lors de son audition devant la commission d'enquête du Sénat.

"Ni policier ni garde du corps du président". "À l'occasion de la campagne présidentielle, je suis au regret de vous dire que je n'étais pas le garde du corps d'Emmanuel Macron - je n'ai jamais été le garde du corps d'Emmanuel Macron", a déclaré Alexandre Benalla. Un peu plus tard, il a insisté sur le fait qu'il n'était "ni policier ni garde du corps du président de la République", disant avoir été "recruté sous le statut de chargé de mission". "C'est-à-dire le niveau le plus bas de ce qu'on peut trouver au cabinet du président de la République", a-t-il fait valoir.

"Une "tâche d'organisation générale, de sécurité générale". Il a expliqué avoir assuré pendant la campagne une "tâche d'organisation générale, de sécurité générale", une tâche d'"interface" et de "facilitateur", entre "le candidat et un certain nombre de personnes", ce qui requiert une "proximité physique", sur des meetings notamment.

Benalla est monté dans la voiture présidentielle "à trois reprises". Mais la sécurité d'Emmanuel Macron était assurée pendant la campagne par "deux personnes (...) qui étaient dans la voiture avec Emmanuel Macron, qui l'accompagnaient partout, même là où je n'allais pas", a poursuivi Alexandre Benalla. "Je n'ai jamais été le siège [la personne assise à ses côtés dans un véhicule] d'Emmanuel Macron, j'ai dû monter dans la voiture à trois reprises, c'est possible, mais je n'ai jamais été son siège", a-t-il insisté.

Une fois élu, Emmanuel Macron, ainsi que "ses proches conseillers", ont choisi "leurs collaborateurs sur la base de ce qu'ils avaient pu voir en termes d'engagement en terme de professionnalisme" pendant la campagne, a-t-il poursuivi.