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Les agriculteurs dans le Lot-et-Garonne font la grise mine. Ce samedi après-midi, Gabriel Attal est venu pour inaugurer un pont près d'Agen et rencontrer les syndicats agricoles avec qui il a eu des discussions houleuses. L'échange n'a pas su apaiser la colère José Pérez, coprésident de la Coordination Rurale du Lot-et-Garonne.

Gabriel Attal avait affiché sa fermeté contre ces mouvements. Le Premier ministre est arrivé dans le Lot-et-Garonne ce samedi après-midi pour inaugurer un pont près d'Agen et rencontrer les syndicats agricoles. Bain de foule et signatures d'autographes, après une discussion houleuse avec la Coordination rurale du département. Cette réunion qui n'a pas su apaiser la colère du coprésident de la Coordination Rurale du Lot-et-Garonne, José Pérez.

"Il va falloir faire quelque chose"

Selon José Pérez, coprésident de la Coordination Rurale du Lot-et-Garonne, le gouvernement français n'a pas de pouvoir. "On est soumis au cours mondial et l'État français ne peut rien y faire. On ne peut pas augmenter nos prix de production, il va falloir qu'il baisse radicalement les charges", s'insurge-t-il.

 

Pour lui, il y a des solutions qui sont concrètes. "Il va falloir que nos cotisations MSA soit divisée par deux. Il va falloir que la taxe foncière soit supprimée. Il va falloir que la taxe phyto soit supprimée. En fait, il va falloir faire quelque chose", enumère José Pérez au micro d'Europe 1. Il explique que les agriculteurs ne peuvent plus continuer dans ces conditions. "On reprendra les actions à partir d'octobre s'il n'y a rien qui se passe au mois d'octobre, ce qui s'est passé l'année dernière, mais ce ne sera rien à côté de ce qui va se passer", souligne-t-il.