Affaire Maëlys : Nordahl Lelandais maintenu en détention

Une première demande avait été rejetée par le JLD le 23 janvier.
Une première demande avait été rejetée par le JLD le 23 janvier. © AFP
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avec AFP
La demande de remise en liberté de l'homme soupçonné d'avoir tué la petite Maëlys en Isère et écroué depuis septembre, a été rejetée vendredi par la cour d'appel de Grenoble.

La demande de remise en liberté de Nordahl Lelandais, soupçonné d'avoir tué la petite Maëlys en Isère et écroué depuis septembre, a été rejetée vendredi par la cour d'appel de Grenoble. "Par décision de ce jour, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Grenoble a confirmé l'ordonnance du juge des libertés et de la détention (JLD) refusant la mise en liberté de Nordahl Lelandais", écrit la cour dans un communiqué.

Une première demande rejetée le 23 janvier. Une première demande avait été rejetée par le JLD le 23 janvier. Cet appel était avant tout symbolique car Nordahl Lelandais est également mis en examen et détenu, depuis décembre, pour l'assassinat du caporal Arthur Noyer en Savoie en avril dernier. Le suspect, âgé de 34 ans, était présent jeudi lors de l'audience devant la chambre de l'instruction à Grenoble. "Il n'a aucune raison de se cacher. Il a répondu aux questions qui lui étaient posées comme il l'a toujours fait", avait commenté son avocat, Me Alain Jakubowicz, pour qui le dossier "doit être remis à l'endroit".

Des images de vidéosurveillance au cœur de l'accusation. L'avocat des parents de Maëlys, Me Fabien Rajon, s'était "opposé" à sa remise en liberté, "comme le parquet général", en insistant sur des images de vidéosurveillance qui sont au cœur de l'accusation. Ces images, filmées dans la nuit du 26 au 27 août par une caméra de Pont-de-Beauvoisin, où la fillette a disparu lors d'une fête de mariage, montrent une voiture identifiée par le parquet comme celle de Lelandais, avec à son bord "une silhouette frêle dans une robe de couleur blanche" comme celle que la fillette portait ce soir-là. Selon Me Rajon, les parents "ont reconnu des éléments de la robe et notamment la bretelle". La défense, de son côté, conteste la chronologie des faits reprochés au suspect et le caractère probant de ces images.